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Art. 396. - Toute lettre de change, même non expressément tirée à ordre, est transmissible par la voie de l’endossement. Lorsque le tireur a inséré dans la lettre de change les mots "non à ordre» ou une expression équivalente, le titre n’est transmissible que dans la forme et avec les effets d’une cession ordinaire.
L’endossement peut être fait même au profit du tiré, accepteur ou non, du tireur ou de tout
autre obligé. Ces personnes peuvent endosser la lettre à nouveau.
L’endossement doit être pur et simple. Toute condition à laquelle il est subordonné est
réputée non écrite.
L’endossement partiel est nul.
L’endossement "au porteur" vaut comme endossement en blanc.
L’endossement doit être inscrit sur la lettre de change ou sur une feuille qui y est attachée
(allonge). Il doit être signé par l’endosseur. La signature de celui-ci est apposée soit à la main, soit par tout autre procédé non manuscrit.
L’endossement peut ne pas désigner le bénéficiaire ou consister simplement dans la signature de l’endosseur (endossement en blanc). Dans ce dernier cas, l’endossement pour être valable, doit être inscrit au dos de la lettre de change ou sur l’allonge.
Art. 397. - L’endossement transmet tous les droits résultant de la lettre de change.
Si l’endossement est en blanc, le porteur peut :
1°) Remplir le blanc, soit de son nom, soit du nom d’une autre personne;
2°) Endosser la lettre de nouveau en blanc ou à une autre personne;
3°) Remettre la lettre à un tiers, sans remplir le blanc et sans l’endosser.
Art. 398. - L’endosseur est, sauf clause contraire, garant de l’acceptation et du paiement.
Il peut interdire un nouvel endossement; dans ce cas, il n’est pas tenu à la garantie envers les personnes auxquelles la lettre est ultérieurement endossée.
Art. 399. - Le détenteur d’une lettre de change est considéré comme porteur légitime s’il
justifie de son droit par une suite ininterrompue d’endossements, même si le dernier
endossement est en blanc. Les endossements biffés sont à cet égard réputés non écrits. Quand un endossement en blanc est suivi d’un autre endossement, le signataire de celui-ci est réputé avoir acquis la lettre par l’endossement en blanc.